« Nous ne sommes pas contre l'utilisation de vaccins. Nous sommes juste prudents et vigilants. Nous observons ce qui se passe dans les pays qui utilisent déjà le vaccin pour éviter d'éventuels effets indésirables », avait précisé ce membre du Gouvernement. Il n'a pas manqué d'évoquer la situation des autres pays qui sont actuellement confrontés aux effets secondaires du vaccin et la série de décisions de suspension adoptée par plusieurs pays européens. Une déclaration claire qui semble avoir été volontairement ignorée par l'Opposition.
Hier, l'ancien Président Marc Ravalomanana est monté au créneau lors de l'émission du « Miara - manonja ». Il a effectué un long exposé sur plusieurs sujets d'actualités dont la vaccination contre la Covid-19. A entendre ses déclarations, l'ex - Chef d'Etat se positionne en faveur de l'utilisation de vaccin contre cette pandémie.
Plaidoyer en faveur d'intérêts internationaux
L'utilisation du vaccin contre la Covid-19 est une grande décision qui nécessite mûre réflexion puisqu'il s'agit d'une question sanitaire sur laquelle repose la vie des 25 millions de malagasy. Alors que l'Etat prend encore du recul afin de peser le pour et le contre dans l'intérêt de la population malagasy, l'Opposition semble avoir une toute autre préoccupation. Celle - ci se pose, en effet, en véritable porte - parole des grandes multinationales de l'industrie pharmaceutique communément connues sous l'appellation de « Big Pharma ». L'ex - Président n'hésite pas à faire l'apologie de tous les vaccins disponibles sur le marché international tout en dénigrant le Covid-Organics (CVO). Un remède « made in Madagascar » élaboré, non pas par le Président Andry Rajoelina, mais par les chercheurs malagasy de l'IMRA.
Fidèle à lui-même, Marc Ravalomanana plaide également en faveur de ses propres intérêts au cours de la même intervention. « En ce moment, je dois voyager en Allemagne, en Suisse, et en Chine mais malheureusement je ne peux pas car ces pays exigent tous des carnets de vaccination », déplore - t - il. Bref, les propos de l'ex - Chef d'Etat veulent davantage satisfaire ses besoins de voyager plutôt que de défendre l'intérêt de la population comme il le prétend.
La Rédaction